La planète est sur le point d'attraper une énorme fièvre.
El Niño est arrivé, a annoncé jeudi la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA).
Ce phénomène se produit tous les trois à sept ans et ses effets sont étudiés depuis des décennies. Mais celui-ci pourrait être puissant et entraîner des phénomènes météorologiques anormaux à l'échelle mondiale jusqu'en 2024. Certains d'entre eux pourraient être extrêmes.
Des données météorologiques plus intelligentes peuvent aider votre équipe à éviter toute surprise liée à El Niño en favorisant une prise de décision proactive (et non réactive).
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Qu'est-ce que El Niño ?
El Niño se produit lorsque les alizés, qui soufflent d'est en ouest dans l'océan Pacifique, s'affaiblissent ou s'inversent. Cet affaiblissement permet aux eaux chaudes de se déplacer vers l'est, en direction des côtes de l'Amérique du Sud. Cela entraîne des changements dans les circulations atmosphériques, ce qui a des répercussions sur les conditions météorologiques dans le monde entier.
Un El Niño est déclaré lorsqu'une période chaude est observée dans les eaux équatoriales de l'océan Pacifique pendant trois mois successifs. La Niña est la phase opposée lorsque des températures de l'eau plus froides que la normale persistent dans la même région.
Ce phénomène de va-et-vient est l'un des plus grands facteurs d'influence des conditions météorologiques mondiales que l'on connaisse, et sa fréquence varie d'une décennie à l'autre.
Effets globaux d'El Niño
Les océans couvrent 70 % de la surface de la Terre, ce qui en fait le principal facteur d'influence sur le temps et le climat de notre planète. La chaleur, l'humidité et le carbone sont constamment échangés entre l'eau et l'atmosphère. C'est pourquoi l'apparition d'un El Niño a un effet si important sur les conditions météorologiques de presque tous les continents.
El Nino "augmente les chances" d'impacts significatifs dus à de fortes précipitations et à la sécheresse dans certaines régions du monde, ont déclaré les climatologues de la NOAA dans leur communiqué. En fonction de sa force, toute une série d'effets pourraient se produire. En outre, le changement climatique peut "exacerber ou atténuer" des effets tels que des températures mondiales déjà supérieures à la moyenne.
L'une des principales influences à court terme d'El Niño sera sur la prochaine saison des ouragans. Des recherches ont montré qu'il est étroitement lié à la quantité et à l'ampleur des cyclones tropicaux dans l'Atlantique.
Les eaux plus chaudes du Pacifique provoquent un mouvement ascendant plus important et un jet stream (courant directeur) plus fort et plus amplifié à travers le Mexique et dans la mer des Caraïbes. Des vents plus forts en altitude (ou cisaillement du vent) peuvent déchirer un ouragan en formation ou même l'empêcher de se former. Toutefois, il reste à voir quelle sera la force d'El Niño au début de l'automne et quelle sera son influence sur la saison des ouragans dans l'Atlantique.
D'autres effets d'El Niño sur l'hémisphère nord sont plus évidents pendant la saison hivernale. Par exemple, un courant-jet subtropical plus fort fournit plus d'humidité aux systèmes de tempête qui se déplacent dans le sud des États-Unis, tandis qu'un temps plus sec et plus chaud est généralement observé dans le nord-ouest du Pacifique, les plaines du nord et une grande partie du sud et de l'ouest du Canada.
Les anomalies climatiques provoquées par El Niño se produisent également dans d'autres parties du monde, en particulier près de l'équateur et dans l'hémisphère sud. Des conditions de sécheresse se développent généralement en Inde, en Indonésie et sur les côtes de l'Amérique du Sud. Des poches de précipitations extrêmes et des inondations sont généralement observées dans l'est de la Chine, dans certaines parties de l'Afrique de l'Est et en Argentine.
Des outils pour vous aider à vous préparer à El Niño
Une série de phénomènes météorologiques extrêmes se produiront probablement au cours des deux prochaines années, qui peuvent être liés au développement d'El Niño. Ce phénomène pourrait aggraver la saison des incendies dans le nord-ouest du Pacifique, favoriser la saison des pluies en Californie et provoquer des tornades plus fréquentes en Floride cet hiver.
C'est le moment de revoir vos outils de détection et de prévision météorologiques afin de disposer de suffisamment de temps pour les mettre en œuvre et vous préparer aux effets d'El Niño.
La tâche la plus difficile pendant un El Niño est de se préparer à des événements extrêmes des semaines ou des mois à l'avance. Baron s'est associé à Weather 20/20 pour offrir aux entreprises une nouvelle façon de détecter et de suivre le potentiel d'une tempête majeure ou d'un phénomène récurrent.
Baron propose également une large sélection de données sur le suivi des incendies de forêt et des sécheresses, y compris une analyse des points chauds sur 7 jours et des anomalies de précipitations sur les 365 derniers jours.
Les crues éclair sont des phénomènes relativement mineurs mais dangereux qui sont souvent le résultat d'un régime de pluies incessantes induit par El Niño. Baron a mis au point un modèle spécialisé permettant de détecter la menace d'une crue éclair jusqu'à deux heures avant la montée des eaux.
Baron développe des technologies avancées de suivi des orages depuis plus de 30 ans. Le produit Baron Shear Rate (souvent appelé "Spin Detector") est l'une des avancées les plus récentes, vous aidant à détecter avec précision et facilité une tornade en développement à l'intérieur d'un orage sur le radar. Ce produit peut compléter les données librement disponibles que vous utilisez déjà pour détecter les orages forts ou violents.
Comprendre les risques potentiels est la première étape pour se préparer aux impacts d'El Niño. La technologie exclusive mentionnée dans cet article est disponible via l'API Baron, la place de marché Esri, et les professionnels de la sécurité publique ou des médias via un logiciel propriétaire. Des experts sont à votre disposition pour vous aider à trouver des solutions adaptées à vos besoins.